Une science vieille de 5 000 ans
De tous temps, les orientaux considèrent que le pied est à la fois la sentinelle et le porte-parole de la santé physique et mentale.
On trouve les plus anciennes traces de réflexologie approximativement 2 700 ans avant J.-C. en Chine où l’idéogramme « pied » signifie « partie du corps qui sauvegarde la santé ». Puis environ 2 300 ans avant J.-C. dans le tombeau d’Ankhmahor à Saqqarah en Egypte. Un bas-relief sculpté dans la pierre illustre deux praticiens qui « massent » les mains et les pieds de deux autres personnes. On ne sait cependant, ni où et ni quand exactement la réflexologie plantaire a vu le jour. Par contre, on sait qu’au cours des siècles, elle a traversé les cultures, les pays et les océans. On trouve des réflexologues dans le monde entier.
La réflexologie plantaire est une technique complémentaire de la Médecine Traditionnelle Chinoise. Effectivement, elle se base sur l’existence de points et de zones réflexes situés au niveau des pieds. Sa pratique consiste à stimuler des zones sur le pied et à obtenir une réponse sur d’autres parties du corps.
Ces deux derniers siècles la réflexologie plantaire évolue beaucoup grâce notamment au travail scientifique d’un certain nombre de médecins : Sir Henry Head, William Fitzgerald, Joseph Riley… et plus récemment en France le Pr Jean Bossy.
Mais il ne faut pas oublier Eunice Ingham, physiothérapeute surnommée la « mère de la réflexologie », qui mena de nombreux travaux et qui développa sa théorie sur la thérapie des pieds. En effet durant toutes ses années d’exploration, elle acquiert la conviction profonde que la réflexologie peut contribuer à soulager les souffrances. En 1938, elle publie son premier livre « Stories the feet can tell » qui répand très rapidement les bienfaits de la réflexologie et qui la fait connaître dans le monde entier.
Les travaux théoriques en réflexologie plantaire répertorient 7 200 terminaisons nerveuses et 60 points réflexes dans chaque pied.
Bon à savoir : la réflexologie plantaire se pratique sur des pieds nus et propres. La personne consultante reste habillée mais il est déconseillé d’avoir des vêtements serrés. Le soin se pratique soit sur un fauteuil incliné type transat, soit sur une table de soins.